Tuesday, July 19, 2005

Temps : Jour J+17
Quel changement radical ! L'arrivée sur Cochabamba, plaine verdoyante, véritable oasis depuis l'altiplano et ses routes de haute montagne -route en excellent état, soit dit en passant car faisant partie du complexe reliant La Paz-Oruro-Cochabamba ; les principales sources de richesse du pays- est tout simplement édifiante. Le contraste entre les déserts de l'Altiplano et les rives fertiles du Rio Grande est violent. Cependant, comme tout centre riche elle attire les populations pauvres, sans travail et toute sorte de mendicité. Paradoxe d'une ville riche dont la pauvreté se fait la plus exhubérante, phénomène acceléré par la croissance exponentielle et l'urbanisation anarchique classique de ce genre de pays, qui font de Cochabamba et de ses villages environnants une seule et vaste métropole dont le développement urbain n'arrive pas à suivre la vitesse de croissance de la ville, créant bidonvilles et quartiers de médiocres conditions sanitaires et aggravant encore un peu plus le fossé entre richesse et pauvreté. Mais la richesse se voit au travers de splendides villas emmurées comme des prisons ou de multiples parc et attractions pour enfants. 2000m de moins et 15ºC de différence. Sacré changement.
Le moral va mieux. Le climat estival, retrouver Jokin, sortir en "boite" en compagnie d'autres espagnols et de boliviennes , tout cela n'y est pas indifférent.
Cela n'empêche pas les Boliviennes de ne pas être les plus jolies femmes du monde (hum loin de là) ni la musique populaire locale de donner envie de se taper la tête contre les murs (vous voyez comment une musique peut être répétitive ? Et bien tant que vous n'avez pas entendu ça, vous ne voyez pas...)

1 comment:

Renaud Delaplace said...

Au contraire, je trouve que j'ai été plutôt gentil. J'ai pas dit qu'elles étaient laides...