Wednesday, July 20, 2005

Temps : Jour J+18
Le marché de Cochabamba. Jamais été autant impressionné par un marché. Ses dimensions tout d'abord ; à la mesure de la ville, son agitation aussi. Enfin l'incroyable variété de produits qui s'y peuvent acquérir, plus ou moins classés ou réunis par allées mais la rapidité de passage d'une variété à l'autre est là encore surprenante. Meubles, produits de beauté, viandes à l'étal, fruits empilés à même le sol,

une foire d'animaux -poussins detous âges entassés dans des cages, 200 Bolivianos le perroquet-, foetus de vigognes, lamas mort-nés desséchés prêt pour je ne sais quel rituel, appetissant amoncellement de gateux plus crémeux et décorés les uns que les autres, sacs en tissus, jouets, confettis, ballons, chaussures, tissus, vêtements, sac plastiques verts remplis de feuilles de cocas, poissons tous les mêmes (aucune variété là pour le coup), fromages... Un dédale de ruelles étroites entre échoppes, labyrinthe dans lequel on a vite peur de se perdre. Difficile dene pas perdre ses repères en tout cas. Une vraie ville dans la ville. Un lieu de vie ; on y dort, mange, parle, achète, vend, téléphone...
Mais quel plaisir de se retrouver plus tard assis au café "Frances" à siroter un "mate de coca" en dégustant une crêpe Rhum et sucre. Et quand le bar se met à jouer Les Hurlements de Léo, c'est le pied ! Demain matin j'y prendrai mon petit-dej croissant et vrai café (expresso).

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