Sunday, July 31, 2005

Temps : Jour J+28
Le lever à 3h du matin après une nuit très fraiche avec pour lit un sommier de bambous, pour toute literie une unique couverture extra-fine, le tout dans une "case" en bambou fut difficile. Mais c'est la rude montée de 3h30 de marche, escaladant un mur de 1300m de dénivelé sans interruption pour sortir du canyon et rejoindre Cabanaconde, qui fut vraiment épuisant : à bout de soufle et sans rien dans l'estomac qui plus est. Durant le petit-dej motre gentille guide Adalit nous apprend, du haut de ses 18 ans, qu'il n'y a plus une seule place à vendre dans les bus pour rentrer sur Arequipa. Nous décidons donc de nosu rendre à Chivay depuis la Cruz del Condor afin d'y trouver un bus pour Arequipa. C'est à la criox du Condor, corniche en bord de route, repaire de nomreux nids, touristes et vendeurs ambulants, que pour la modique somme de $7 il est possible d'admirer ces grands rapaces. C'est là aussi que me prît une violente nausée qui m'occupa tout le reste de la journée passées dans des bus,. A chivay, pas non plus de places assises disponibles et après négocations nous nous faufilons dqans un bus pour 3h30 de voyage sur une route lamentablement inconfortable à moitié assis à même le sol à moitié debout entre les sièges dans l'allée centrale. Ajouté à cela la nausée ce furent mes pires heures de bus jusqu'à présent.

Temps : Jour J+27
Une journée bien remplie. Hier, nous fûmes péniblement au lit vers 20h30 pour 5 petites heures de mauvais sommeil (l'hôtel est un peu bruyant). C'est toujours quand le nombre d'heures de sommeil est limité que l'on dort le plus mal. A 1h du matin le reveil peine à nous sortir du lit mais 30 minutes plus tard nous sommes déjà à bord du taxi qui nous conduit au Terminal de bus. Plus de 5 heures de route cahoteuse plus tard nous prenons le petit-déjeuner à Cabanaconde d'où nous entamons ensuite la randonnée du bord du canyon dont les paysages grandioses agrémentent la longue descente de 3 heures pour seulmeent 1500m de dénivelé négatif. Il nous faut, après la traversée d'un frêle pont suspendu (seulement une dizaine de mètres au dessus du Rio), remonter l'autre flanc pour, quelques centaines de mètres plus haut, prendre le déjeuner, monter toujours plus haut (c'est la voix du Mélo), traverser 2 pueblos pour redescendre encore une fois vers le rio et l'Oasis pour y passer ,la nuit. Le programme des rejouissances ne s'arrête pas là... Le second pont suspendu est plus haut que le premier, et à l'instar de celui-ci en corus de rénovation. Sauf que ce dernier était carrément détruit temporairement. La descente dut donc se prolonger sur des pentes terreuses glissantes à flanc de coteau jusqu'au bord du rio afin de le traverser sur un pont de plances de bois posées à même les rochers ornant le rapide.
Le bain dans la piscine (pas froide sûrement grâce au bel ensoleillement de la journée) fut bien mérité.

Temps : Jour J+26
C'est danse, chant et musique traditionnelle (mais fortement hispanisants) qui nous accueillent sur la Plaza de Armas le lendemain pour le plus grand bonheur des innombrables touristes. Arequipa est une ville coloniale splendide encore plus mis en valeur car péruvienne donc riche. C'est de plus le point de départ de nombreuses excursions d'aventure (alpinisme, rafting, randonnée). C'est ainsi que cette nuit nous partons pour 2 jours de trekking dans le canyon del Colca, le plus profond du monde. Puis l'ascencion du volcan Misti (5800m)qui domine la ville nous appelle.

Temps : Jour J+25
Le bus pour Puno ne partant pas avant 13h30, la matinée nous passâmes à visiter la ville plus en détail notamment sa magnifique cathédrale de la Virgen de Copacabana, destination de pélerinage (la célèbre plage de Rio de Janeiro lui doit son nom). Le voyage, y compris les formalités de douane se passèrent sans encombres. Le Pérou de la région de Puno ne présente d'apparence aucune différence majeure avec la Bolivie, si ce ne sont les innombrables drapeaux péruviens bi-écarlate et blanc flottant sur toutes les maisons. Excès de ferveur patriotique ? Nous apprendrons le soir même à Arequipa que cette fin de juillet marque la fête nationale du Pérou.

Temps : Jour J+24
Retour sur Copacabana à ce très bon nouvel hôtel (Hôtel Sonya) à recommender au Lonely Planet et où nous nous sentons si bien. Des 3 francophones rencontrés dans le bus La Paz-Copacabana, les 2 francaises nous quitttent pour rentrer et je reste avec le bon gars suisse Sebastien.

Demain, le Pérou. Trek dans le canyon del Colca en perspective.
Copacabana, bien que très touristique (ou peut-être justement pour cette raison) est une petite ville fort agréable. On y resterait bien.

1 comment:

Renaud Delaplace said...

Désolé de ne t'avoir fait un petit coucou Sabine, mais ton message est tombé dans une période ou je n'avais pas beaucoup de temps à consacrer à internet, étant d'autant plus sur des îles perdues au milieu du lac Titicaca. Mais je retourne à la civilisation maintenant, à Cuzco et ses hordes de touristes.

Je n'oublie pas un grand merci à mon médecin personnel même si tu le sais Manu, je fais plus confiance à la médecine naturelle, à savoir celle que je m'autoprodigue en ne me soignant pas et qui marche 99,99% du temps.