Thursday, August 18, 2005

Temps : Jour J+46
Un bus nous emmène vers le port de Paracas. Puis un gros hors-bord (20 personnes à bord) rapide comme une Ferrari par rapport aux bateaux-tortues du lac Titicaca nous emporte en un clin d'oeil voir un desin de Candelabre (ou bien est-ce la Croix du Sud) tracé sur le flanc d'une colline et dont on ignore tout puis aux îles elles-mêmes. Bienvenu au paradis du guano. Riche en Nitrogène, ce fut fin XIXème-début XXème le premier produit d'exportation du Pérou, provenant uniquement de ces quelques îles, son épaisseur atteignant 50 mètres par endroit. Le site, dénommé : les Galapagos péruviennes est un endroit unique pour observer toute sorte d'oiseaux (pélicans, cormorans, pingoins...)

mais aussi de nombreuses otaries à crinière (ou lion de mer)

et nous vîmes même des dauphins jouant autour du bateau.

(Vous aurez remarqué que j'ai fait mon Hélène, hihihi les choulies photos d'animaux...)
18h30 : Nouveau départ dans mon voyage. Loin des sentiers battus à plat de couture par les hordes surpeuplées de touristes, j'embarque dans le bus d'une petite compagnie transversale pour Huacanvelica, 10 heures supplémentaires de bus de nuit sur une route non-asphaltée pour regrimper depuis le niveau de la mer jusqu'à 3680m d'altitude vers les grands froids du climat andin.

Temps : Jour J+47
4h30 : Nouvelle arrivée madrugadale. Sortir le sac de la soute et marcher jusqu'à la
gare. Pas aussi facile qu'il n'y paraît quand on manque de sommeil. Je somnole quelque temps dans la salle du télégraphiste en attendant l'ouverture du guichet et de la salle d'attente.
Le train expresso

(il rallie Huancayo en seulement 5 heures pour une distance de 147km) se compose d'une bonne vieille motrice diesel, une voiture de seconde avec banquettes en bois, une voiture de première avec sièges rembourrés et enfin une voiture Buffet plus spacieuse et avec service de repas inclus. Comme il faut savoir vivre dans le luxe et que la différence de prix n'est que de $1, je décide de m'offrir le luxe de la voiture Buffet.
Bon, en fait le train se traine d'une manière affolante, avec des pointes à 30 km/h parfois (!),

les voitures tanguent comme c'est pas permis, la nourriture est payante, bref le seul confort c'est d'avoir des sièges un peu plus larges. Bonjour le luxe !
En arrivant à la gare je me rends directement au bureau de la compagnie qui offre une desserte pour Satipo, prêt à enchaîner 10 heures de bus et 6 heures de train à 10 autres heures de bus (et oui quand la boulimie du voyage me prend, on ne m'arrête plus.) Mais des 4 bus quotidiens annoncés dans le Lonely Planet il n'en reste que deux : un à 6h du matin et un à 7h du soir. Tant pis, cela me permet de m'offrir une après-midi de repos et de balade pour visiter Huancayo, ville importante (400 000 habitants) et peu fréquentée des touristes. Au moment où je formule cela, une famille anglophone et leur guide privé entrent dans la panaderia où je savoure une tarte au chocolat et un délicieux expresso de café péruvien.
Demain, à moi la Forêt Amazonienne !

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