Tuesday, August 16, 2005

Temps : Jour J+44
Après s'être renseigné sur les prix des vols en reveillant les gardiens de plusieurs hôtels, je me repose enfin dans le fauteuil de l'accueil de l'un d'eux. Avion oblige, la météo est ici une question et un facteur déterminant de la vie quotidienne. Celle-ci devant être meilleure que les jours précédents, on me fait une première estimation de 9h, heure du premier vol. Puis une deuxième, plus optimiste, de 7h30. La Toyota Hi-Ace de l'hôtel me conduit donc à l'aéroport vers les 7h. Pour patienter, une longue vidéo sur la civilisation Nazca. Le brouillard ne veut pas se lever. Je décide de prendre mon petit déjeuner sur place et j'entame l'écriture de ce carnet afin de rattrapper le retard accumulé ces derniers jours. Malheureusement, au lieu de se lever, le brouillard s'épaissit. Dernière estimation en date : 11h. 9 heures sonnent déjà aux pendules inexistantes. Je finis par tomber endormi. En me reveillant vers 11h, j'assiste, 15 minutes plus tard au décollage du premier avion. Les compagnies aériennes envoyant leurs avions tour à tour dasn un ordre défini qui change chaque jour, et la mienne étant dans les dernières à passer ce jour-là, ce n'est que vers midi que le premier avion de Alas Peruanas s'envola du bout de la piste. Assis dans le siège du copilote d'un Skyhawk, notre tour vint 15 minutes plus tard. Un vol riche en sensations fortes.

De sorte que les lignes puissent être apercues des 2 côtés de l'avion, le pilote effectuait sur chacune d'elle de raides boucles afin d'y faire un passage dans les 2 sens. A une altitude moyenne de 300 ou 400 mètres, les figures paraissent relativement petites mais c'est impressionnant à voir.

De retour à l'hôtel, je paye le prix du vol et je monte immédiatement dans un bus pour Ica. Au désert de terre grise et de pierres de Nazca, succède le désert de dunes de sable blanc d'Ica, véritable oasis perdue au milieu. Sans m'attarder sur Ica, je paye un moto-taxi qui m'emmène pour 2.50 soles à Huancachina, station balnéaire encerclée de toute part de hautes dunes autour d'une jolie lagune. Il est tard et le soleil est déjà bas, mais j'entreprends l'ascencion de l'immense dune derrière l'hôtel où je me paye un dortoir pour la nuit (10 soles). Quand j'arrive en haut le soleil est couché (la dune est bien plus haute que celle que nous gravîmes au Maroc) mais cela me permet d'admirer les paysages alentours sous la lumière du couchant. Un sympathique barbecue/boisson est organisé et je m'y remplis la panse pour 15 soles avant de m'en aller coucher, ayant accumulé beaucoup de retard de sommeil ces derniers jours.

Temps : Jour J+45
Un gros tour de cadran plus tard, 10h du matin, départ pour un tour de buggy/sandboard dans les dunes.

Le sandboard, avec des planches en bois de mauvaise facture et des fixations scratch n'est pas si fun car pas contrable comme un snow.

Evidemment, le sable amortissant toute chute (et elles furent nombreuses pour la raison citée précédemment), la vitesse est au rendez-vous sans risque. Le plus amusant au final est de s'asseoir sur la planche et de faire de la luge des sables. Le buggy, par contre, avec un conducteur un peu allumé, comporte les même sensations qu'un grand huit avec virages, montées puis descentes vertigineuses, hauts-le-coeur et sable dans les yeux. Mes lunettes de soleil étant cassées, ma seule protection fut ma casquette. Mais vient un moment où on doit choisir en buggy entre s'accrocher ou empêcher sa casquette de s'envoler au vent. Aussi une trace des Oakland Athletic's demeure au milieu des dunes. Au retour bain dans la piscine de l'hôtel et douche bien mérités.
Direction Ica et de là, Pisco...
La fin d'après-midi fut consacrée à trouver une chambre à 10 soles et réserver le tour aux Islas Ballestas : départ 7h le lendemain.

2 comments:

Renaud Delaplace said...

je pensais la même chose aujourd'hui en revenant des îles Ballestas en hors-bord. D'autant que j'en reprends pour 10 heures de bus cette nuit...

Renaud Delaplace said...

lol qui travaillent... :P