Wednesday, October 17, 2007

Temps : J+19
Le lit exerce toujorus autant son fort pouvoir d'attraction mais j'arrive à m'en sortir peu avant 9h. Douche. Pas de petit-dej. Et oui, même pour ce prix-là ! 9h30-10h, j'attaque le parcours fléché de la zone archéologique de Cholula. Un peu d'histoire. Cholula fut un centre refligieux très important pour les différentes cultures de la région et ce, dès l'époque Teotihuacan. C'est vers 1200 Après J.C. que fût bâtie la pyramide à laquelle la ville doit sa renommée. C'est la deuxième plus grande pyramide du monde après Kheops et devant la Piramide del Sol de Teotihuacan. Sa base est même plus large que celle de Kheops (c'est Humboldt en personne qui l'a mesurée le premier) ! Mais quand les Aztèques dominèrent l'ensemble de la région, elle était déjà abandonnée depuis longtemps, même si Cholula restait un centre religieux important. Au point qu'on ne sait pas si les espagnols savaient que la colline sur laquelle ils bâtirent une gélise était un ancien temple.

Première visite : le tunnel. Je suis le premier visiteur de la journée. Plus de 4km de galeries ont été creusées dans le but d'étudier la pyramide et les niveaux antérieurs !

Sur quelques centaines de mètres on peut donc aprécier les différentes couches de l'édifice. On ressort par un autre côté et on se dirige vers la zone de fouille au sud de la pyramide où de nombreux autres édifice de différentes époques ont été mis à jour et restaurés.

On termine par la face Ouest où l'escalier principal d'accès au temple a été entièrement refait. De là je fais un tour du Zocalo pour le voir quand même de jour. Déguste un expresso correct sous les arcades et me rends à l'ouest du Zocalo pour trouver la poste. Il est déjà midi et il me reste le point culminant de la visite : gravir la colline pour visiter l'église et aprécier la vue. Or je veux partir de Puebla pour Xalapa à 14h ce qui m'y amènerait vers 17h. Et je dois encore faire le check-out. Je serai en retard. L'ascencion n'est pas de tout repos. En haut, l'église et la vue vaste sur toute la vallée malgré cette brume continuelle. La plaine et, au loin, les reliefs qui délimitent l'horizon. Je me rappelle les volcans. Je regarde ma carte et porte mon regard vers l'ouest. Rien que cette ligne de crêtes basses et des nuages blancs. Beaucoup de nuages. Mais en plein milieu du ciel, loinn au dessus du sol apparaît floutée par la brume une majestueuse cime enneigée. La vue est saisissante. L'altiplano de Puebla et Cholula est à 2000 mètres d'altitude et les volcans Popo et Izta culminent à plus de 5000 mètres. Mais vus de cette distance, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi haut. L'Izta, j'entends, car aucune trace du Popo si ce n'est une large couverture nuageuse à gauche du premier. Soudain, dans un trou la cime du Popo apparaît à son tour. Encore plus haute que l'Izta. Vu l'impression ressenti, par temps complètement clair cela doit être tout simplement extraordinaire.
Midi moins le quart, je redescends vers l'hôtel. Je monte à ma chambre, remballe et redescends. A 13h pile je suis devant le MacDo et peu après 13h30, le micro s'arrête à l'arrêt du Terminal d'Autobus de Puebla, le CAPU. Cet immense terminal s'apprarente encore plus à un aéroport que ceux que j'avais vu jusque là. Je trouve un bus pour 15h pour Poza Rica (d'où on peut visiter le site d'El Tajin) et il y a celui que je pensais prnedre : 14h pour Xalapa. Après réflexion, je reste sur mon idée première et embarque, en suivant les flèches indiquant les départs de la compagnie de mon choix, sur un des moultes quais dans l'autocar.
Bon pour 3 heures de paysages. L'altiplano d'abord, que je connais bien. A notre gauche nous laissons la Malinche, le troisième volcan de la région, qui paraît petit du haut de ses 4400 mètres. Puis nous bifurquons en direction du Pico de Orizaba, que je ne verrai pas cette fois. Nous traversons une vaste plaine, une sorte de marécage ou de marais salant. Je n'avais pas encore vu terre aussi plate dans ce pays tant valloné. Enfin nous atteignons le très large cône applati du Cofre de Perote, un volcan éteint de 4200 mètres d'altitude par le Sud-Ouest. Xalapa s'étend au pied du relief côté Est. Il faudra plus d'une heure pour en faire le tour. Sur le versant par lequel nous arrivons la végétation et le climat, secs tous les deux avec ses pentes de terre beige et ses colonies de cactus. Puis, au détour d'un virage, nous basculons sur le versant Nord-Nord-Est, du côté du Golge du Mexique, et le paysage change radicalement comme en un clin d'oeil. La montagne se pare de vert, les pentes d'herbe et d'arbres, en grande majorité des conifères. De même le ciel dégagé s'est empli de nuages typique d'une région humide. Il est 17h quand en bas dans la vallée paraît une ville : Xalapa, 1400 mètres d'altitude. Avec une demi-heure de retard, le bus entre dans le Terminal. De là un combi m'emmène au centre. En fait la ville est tout sauf une plaine. Je vais direct à l'Hostal Las Nieblas le moins cher d'après le guide. 160 pesos pour un dortoir ! Plus mon voyage avance, plus les prix augmentent ! Dès la première négociation, Luci, la réceptionniste me propose 140. Elle ne peut pas moins car il faut avoir la carte de membre de Hostelling International pour avoir le tarif de 120 pesos. Histoire de me convaincre elle me dit qu'il y a une Française en ce moment. Je lui réponds que c'est trop cher et que dans mon guide il y a un hôtel à 100 ou 110 pesos. Je m'y rends donc, un peu plus loin dans la ville. Là, sans négociation possible, c'est 140 pesos mais pour une chambre simple avec sdb privée. Je retoure à Las Nieblas et lui demande si ça marche si on fait comme si j'étais membre de HI. C'est OK. 18h passées je monte mes affaires à la chambre. A l'intérieur, lisant, Alexandre, un suisse-allemand. L'hostal est vraiment très joli avec, à l'étage, une sortie sur une terrasse puis un espace cuisine/salle à manger et une deuxième terrasse. Des lieux conviviaux et agréables sont propoces à une bonne ambiance et des rencontres. Les chambres impec avec lockers et lavabos et enfin toilettes et douches très propres, ,de pratiques douches individuelles. Nous nous installons sur la terrasse en compagnie de quelques bières en attendant le retour d'Orlane, 25 ans, de Toulouse (information lues dans le registre de l'hostal, sauf sa ville d'origine que son accent ne pourra pas lui faire renier). Le ciel est toujours autant couvert. Ils ont déjeuné tard et donc je sors dîner seul ce qui me permettra de faire un rapide tour de la ville. Un petit menu soupe-plat-dessert-boisson à 28 pesos puis je réintègre l'hostal. Plus tard nous sortons dasn un café ambiance orientale sympa et quand vient l'heure nous nous mettons en marche vers la zone où sont les clubs. Nous avions quelques espoirs mais tout est fermé en ce lundi soir. Retour au centre-ville où je terminerai la soirée par un dessert et un punch cubain dans un restaurant-bar... cubain. En rentrant, les deux zozios continuent leur discussion et je vais me coucher. 1h a déjà sonné depuis un moment.

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