Thursday, October 25, 2007

Temps : J+24
7h00-9h00 : Dans mon sommeil, j'entends Cecilia rentrer et discuter avec Pati, sa tante. C'est le matin.
12h00 : Je suis debout. TV, Wii, Internet.
14h30 :Les emplyés de maison sont là en nombre pour faire les courses et préparer la nourriture de la semaine. En l'absence de Pati et des autres et comme Mon dort encore je leur prête 1000 pesos que devait leur laisser Pati pour les courses, histoire qu'ils ne perdent pas leur temps.
15h30 : Cecilia se lève.
16h00 : Retour des courses, la cuisinière se met au travail. J'attends qu'ele termine pour faire mon repas d'un des plats. Une demi-heure m'annonce-t-elle.
17h00 : Je mange enfin. Viande en sauce avec riz aux carottes. Mon est de retour après une sortie, régler un problème de voiture survenu la veille après la messe.
En fait, je me rends compte que cet horaire de repas que je pensais tributaire d'un lendemain de soirée est normal ici, je pense notamment du au fait que la pause déjeuner est quasi-inexistante dans les écoles et que les élèves ou étudiants mangent vers 16-17h quand ils rentrent. On me demandera souvent a
u cours des jours suivants si je désire manger dans ces eaux-là. Si je me suis levé le matin, ce ne sera quasiment jamais le cas.
18h30 : Montse m'emmène chez Jorge où ils vont se faire à manger. Les 2 sont bien défaits de la fête de la veille. Dans la cuisine, Mauricio, le frère de Jorge, et sa copine se font des hamburgers du Chili's devant le match de foot de Pumas, l'équipe de l'Université de Mexico, l'UNAM, qui perdront 3-2 à la dernière minute. En vrac dans la poelle : onion rings, frites froides, restes du Chili's, saucisses le tout arrosé d'huile. Et oui, on mange aussi sain au Mexique que partout ailleurs... Nous serons un long moment à discuter ainsi dans la cuisine, devant une autre partie, principalement des excès de la fête, conversation qui, si elle peut s'avérer drôle, n'est pas d'un intérêt marqué pour moi.
21h00 : La faim se fait sentir à nouveau et, frustré de hamburger par le Sandborns de la veille, je leur demande un bon hamburger avant que nous sortions dans un bar à la Condesa. Ce sera "Memorables Hamburguesa". Et ça portera bien son nom. Si ni Mau, ni sa copine ne mangeront (ils n'ont même pas terminé le leur tout à l'heure), Jorge et Cecilia partageront un hamburger ; à 3, nous partagerons un panier de délicieuses pommes rapées à la mandoline faites maison ; je partagerai en deux avec moi-même la star de la maison, le burger de 400g d'n bon steak haché. De quoi satisfaire correctement la faim du ventre-sur-patte.
Déposons la copine chez elle et filons sur La Condesa.
La vie sociale de couple est particulière au Mexique, comme j'ai pu le remarquer avec sous les yeux pour exmple Rodrigo et Rafa. D'abord avoir un copain ou une copine (novio, novia) est tellement normal que le cas contraire devient une tare. Peut-être une des raisons qui maintient Cecilia dans cette relation à distance bien compliqué. Ensuite, il s'agit avant tout de préserver les apparences. Même si les deux tourtereaux habitent proche et passent la majeure partie des heures de la journée ensemble, se maintient la tradition d'aller chercher la fille chez ses parents (en voiture pour les classes privilégiées) pour sortir manger ou bien la ramener chez soi. Pour mieux pouvoir la ramener chez elle enfin. Le couple ne passera jamais la nuit ensemble, même si la relation est sérieuse.
22h30-2h00 : Nous ferons deux bars-boites. Le premier où se prépare un concert live mais où nous ne resterons pas plus que le temps d'une bière, une grande salle toute de bois au premier étage, plongée dans l'obscurité au mix très eclectique du DJ.
Le deuxième, le temps de 2 consos, d'abord assis à une table au rez-de-chaussée puis montons profiter de l'ambiance boite plus chaude de l'étage. Le mix est plus logique, par vague, et l'écran géant projette un best-of des vidéos d'Alizée, passage à la Star Ac' et autres clip... !!!
La lolita française dont le moment de gloire, relativement bref en France, semble perdurer au Mexique, est en effet la seule "chanteuse" française qu'on cru bon ou su me citer plusieurs Mexicains lorsque fut abordé ce sujet de conversation.

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