Friday, October 19, 2007

Temps : J+22
A cause du trafic, il nous fallut 10-15 minutes pour atteindre l'arrêt du colectivo. 8h15, après 10 minutes de trajet en mini-bus(3 pesos), je suis au métro. Même trajet, en sens inverse, que la veille, même 2 pesos le trajet. A 9h, je cherche dans le hall du Terminal Norte le guichet de la compagnie qui dessert Teotihuacan. Le prochain bus est à 9h15. 28 pesos l'aller-simple, une heure. C'est un prix pour touriste ! Peu après 10h je suis sur le site. J'y passerai plus de 7h, moins d'une heure de pause pour manger, au moins 15km de marche pour parcourir les 2km nord-sud de l'axe principal, la Calazada de los muertos, les 10km² de superficie de l'ancienne capitale de l'empire le plus grand de Mésoamérique. Le sens de la visite sera en fonction de l'éclairage.

Etant donné l'orientation du site, je commencerai donc par l'ascencion de la Piramide del Sol à l'est, pour terminer par celle de la Luna, point le plus septentrionnal et enfin la Ciudadella. C'est évidemment l'escalade de ces deux points de vue qui constitue le point d'orgue de la visite, notamment les 70 mètres de hauteur de celle du Soleil, troisième plus grande pyramide du monde.

Puis musée du site, musée de la peinture murale -Teotihuacan conservant parmi les plus beaux restes de décoraations murales du pays et les divers palais à visiter.

Au point qu'à 17h20, je me présenterai à la Ciudadela, appelée ainsi à cause du mur qui l'enserre et sur lequel sont construits 12 temples, et l'on me refusera l'entrée à cause de l'heure de fermeture.
Au final, un site intéressant et impressionnant mais pas le plus beau que j'ai vu, notamment à cause de cet usage de différentes pierres de différentes couleurs dont je ne sais si c'était à l'origine ainsi ou de par la restauration. Encore une fois, il faut s'imaginer en voyant ces temples en pierre qu'ils étaient tous chalés et peints de couleurs vives, surtout du rouge.
Enfin l'impression principale qu'il me laisse est celui d'une certaine falsification. De la plupart des bâtiments, on ne voit qaue le sol et le bas des murs ce qui pourrait laisser croire qu'ils ont été sortis de terre ainsi. Mais en regardant le reste du site -foule d'autres bâtiments sensés avoir été là où on ne voit que terre et végétation, et après avoir vu les photos du site avant les premiers travaux de restauration, on réalise que pas une seule pierre que l'on voit n'est d'origine. Et que peut-être si ce site est aussi interessant, c'est juste parce que plus d'efforts et plus de travaux de restauration et reconstruction y ont été menés. L'exemple le plus frappant est justement la Pyramide del Sol, qui avant reconstruction complète fraternisait de gemellité avec la colline-pyramide de Cholula. Ce qui la faisait beaucoup moins sexy. Les spécialistes aujourd'hui jugent qu'un étage de trop a été construit par rapport à l'origine. Même sentiment que pour le théâtre antique de Vaison-la-Romaine finalement. En fait, l'incompréhension qui persiste c'est, quitte à faire le parti-pris de la reconstruction, pourquoi pas un seul édifice n'échappe à cette frustration de l'inachèvement ? Pourquoi ne pas reconstruire autels et temples au sommet des pyramides ? Pourquoi ne pas reconstruire les plafonds, toits, et l'enchev^trement des pièces des palais et des habitations ? Ajouté à cela que toutes les belles pièces : offrandes, stèles, autels, etc ont été déplacés dans divers musées. Pourquoi ne pas avoir laissé au moins une copine in-situ, que les visiteurs puissent aprécier autres choses que quelques escaliers et pierres entassées ?
A peine sorti du site, le bus est déjà là à m'attendre. Il va bien au Terminal, mais s'arrête avant à Indios Verde, le terminus de la ligne verte ce qui m'évite un changement à La Raza, changement où il faut aprcourir des kilomètres de couloirs de marbre entre les 2 lignes. Et puis je vasi pouvoir me faire une idée du temps de aprcours d'une ligvne complète de métro du nord au sud de la ville. En fait ce sera rapé pour le tmeps de parcours puisque la ligne connaîtra des problèmes techniques qui allongeront mon trajet à plus de 2h !
Après une douche bien méritée, nous sortons dîner en compagnie de Pau, une amie de Montse, les deux étant invitées du mariage du lendemain soir. La mariée étant hystorique à la veille de ce jour fatidique, cela change quelque peu les plans de la soirée puisque les filles, marraines du bouquet et amies de la mariée (il y a des parrains-marraines pour tout un tas d'éléments dans un mariage mexicain, entre autres pour la raison que ce sont eux qui payent ce qui les concerne -les filles doivent trouver 1500 pesos !) se doivent de passer chez elle la réconforter et lui tenir compagnie. Nous irons donc avec un six-pack de bière, après avoir dîné pour ma part d'une enchilada-pita et bu deux fois trois verres de la boisson nationale : la bandera (le drapeau). Principe identique au Chile en Nogada, il s'agit de 4 verres de shots vert (citronnade), blanc (tequila) et rouge (jus de tomate épicé) à boire dans l'ordre et cul-sec. Je boirai même deux tequilas de marque différentes histoire de goûter.
Dasn la maison de la mariée, assis entre les cadeaux de la noce, nous retrouveront Jorge et son frère, qui habitent le même ensemble. Tout ce beau monde fera la conversation un moment. Jorge est chaud comme la braise pour sortir dans une boite retrouver Paolina que j'avais rencontrée au King's. Mon me laissera entre ses mains car elle a cours tôt le lendemain. Nous montons chez lui où il me prête un jean et une chemise Zara, assez classe. En effet, nous allons à Santa Fe, dont j'ai déjà parlé, dans un "antro" plutôt classe élevée. Nous ne savons même pas si nous allons rentrer, vu que c'est généralement assez selec. Vu mon état de fatigue, du à l'épuisante journée, nous nous arrêtons dans une TdC (tienda du coin) ou dépanneur comme aimait à dire Mathieu, pour acheter 2 Red Bull. Arrivé devant le bâtiment -la boite est au 7ème étage d'une tour- le Valet Parking s'occupe de la voiture de Jorge (enfin celle de sa mère) et nous nous présentons aux gorilles. Pièces d'identité sont demandées masi comme je n'ai pas la mienne on explique que je suis Français et ça passe. Nous ne paieront mêe pas de cover ! L'ascenceur s'ouvre sur le 7ème et démarre la fête.
Cubas, 2 Rafaras -> 5 mañana
Carte de Jorge ne passe pas alors descente au DAB accompagné par un employé de la boite.

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