Sunday, October 07, 2007

Temps : J+6
Aujourd'hui c'est Isla de las Mujeres. Tout un programme ! Nous nous levons tranquilement vers 10-11h, petit-déjeunons. Je cherche à joindre Pablo qui devait m'appeler à l'hôtel, il me dit qu'il travaille et qu'il ne pourra pas venir à Isla mais que je le rappelle vers 13h. Check Out nous quittons Haina, le fils du proprio ayant bien voulu rembourser la nuit suivante que Jenny avait payé d'avance.

Il faut chaud tandis que nous marchons, tous les 4, bardés de nos gros équipages, -les filles étant particulièrement chargées- vers l'avenida principale où un nouveau R-1 nous emmène jusque Puerto Juarez, quelques kilomètres au nord de Ciudad Cancun, un des embarcadères pour Isla de las Mujeres.

Nous sirotons une bière pour attendre le départ, 30 minutes plus tard : l'île se voit de la côte et le trajet dure à peine 20 minutes dans ces beaux catamarans jaunes sur le toit duquel nous respirons l'air marin en contemplant les eaux cristallines.


Il est 13h20 quand nous mettons pied sur l'île, une étroite bande de terre d'une dizaine de kilomètres de longueur dont la ville Isla de las Mujeres occupe la partie Nord. Le port est au sud-ouest et l'hostal que nosu avons choisi dans mon Lonely et dans le routard de Matthieu est au nord-est. Il s'agit d'un énorme spot de backpackers, un grand ensemble avec tout type de chambres, de nombreuses cours certaines abritées d'autres non et une sortie sur la plage privée avec le petit bar de plage. 110 pesos déjeuner inclus et internet gratuit. Seul le manque d'amabilité de la femme de l'accueil nous rebute mais pas assez pour aller ailleurs. Nous nous défaisons rapidement de nso affaires pour courir à la plage. Deuxième déception : drapeau rouge. La plage étant côté est, côté mer des caraïbes, les vagues sont plus fortes et les rochers la rendent dangereuse. Nous nous dirigeons donc vers Playa Norte, sur la côte Ouest où Cancun se voit à l'horizon. C'est moins poétique. Par contre le site est idyllique. La couleur et la température du sable et de l'eau sont en tout point parfaits. L'écrasant soleil nous oblige à courir après les petits bout d'ombres que fournissent les cocotiers.

Seul les nageurs regretteront une eau très "shallow" comme s'en plaignent nos 2 camarades. En bref on y est bien et on y sera bien jusque tard dans l'après-midi, alternant baignades, bronzages et séances d'écriture pour les filles qui, comme moi, ont pris du retard dans leur carnet de voyage.
Plus tard, nous bougeons vers la plage voisine, une adorable petite crique où l'eau est encore moins profonde. Dommage qu'un gros ensemble hôtelier se soit installé sur le petit morceau de terre relié à notre plage par un petit ponton. Retour à l'hôtel pour une douche. Quelques tensions planaient depuis quelques temps, elles se révèlent au grand jour quand il s'agira de décider où nous mangerions ce soir-là. Les filles, après plusieurs semaines de voyage sont lassées de la nourriture et des restos mexicains (ce que je ne comprends pas) et recherchent quelque chose de plus standard comme une pizza. Matthieu et moi, qui venons d'arriver, cherchons plutôt à nous éloigner des gros restaurants pour touristes assez hors de prisx pour fouiner à la recherche de ces spots typiquement mexicains, délicieux et pas cher. C'est ce que nosu avons trouvé à "la Lomita" à l'autre bout de la ville, loin des rues touristiques, et où les filles nous accompagnent après avoir ensemble examiné la carte de la pizzeria où nous étions prêt à aller par compromis. Quand elles aperçoivent l'endroit et la carte elles se décident à retourner à la pizzeria en nous proposant de nous séparer. Matthieu et moi qui commençons à en avoir un peu marre sautons sur l'occasion. Je pense qu'elles avaient la désagréable impression que nous avions en quelque sorte pris le contrôle de leur voyage, tandis que notre impression était, au contraire, que nous ne cessions de patienter qu'elles décident pour faire notre choix et proposer un compromis.
Nous ne regretterons pas notre choix, surtout Matthieu qui engouffre un poulpe entier -les fruits de mer étant évidemment la spécialité de la maison- tandis que je choisis de grosses et délicieuses côtes de porc préparées à la façon du Yucatan. Je constate d'ailleurs que cette cuisine est différente de celle qu'on s'imagine mexicaine, sans piment, plus proche des plats que j'ai pu manger en Amérique Centrale. Le couple qui tient le resto est très amical et une famille assez typique.

Nous trainons jusque la nuit tombée puis profitons de l'air marin sur un muret d'un terrain en friche voisin du resto donnant directement sur la mer côté est de l'île.
Malgré mon envie de sortir (que les filles ne partagent pas), la soirée est plutôt calme -c'est la bassse saison en ce moment- et nous les rejoignons au bar de plage de l'hôtel où une conso est offerte à tous les résidents à partir de 23h. Nous abordons la conversation avc quelques voyageurs. Arrive minuit. Matthieu avait lancé l'idée du bain de minuit et elles semblaient partantes. Malgré nos déboires, il raborde le sujet et elles nous y accompagnent. Arrivé sur la plage où nous avions passé l'après-midi, les vagues, un peu plus fortes, le vent s'étant levé, les décourage et elles font demi-tour sans même nous prévenir ou nous demander si nous y allions ou pas. Malgré notre agacement, nous nous jettons à l'eau. Ce bain fut un bonheur intense : la nuit, l'eau chaude et les vagues délicieuses.
Plus tard, toujours à la recherche d'un lieu d'ambiance, nous rencontrons un mexicain qui nous prévient que tout est déjà fermé, sauf un bar à femmes à l'autre bout de l'île où il nous propose d'aller. Nous refusons et finissons par boire une bière achetée au restaurant où il travail, en train de fermer. Il est plus de 3h, c'est dodo.

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