Tuesday, October 09, 2007

J'ai dormi une nuit excellente malgré la chaleur. Jusqu'à ce que je me mette à tousser violemment puis me lève d'un bond de mon lit pour courir aux toilettes me débarrasser de mauvais reflux. Ca commence bien. Il est 6h30, le réveil devait sonner dans 15 minutes. Je me regarde dans la glace, ma paupière gauche est complètement disproporcionnée. Elle a énormément enflé. Aucune idée d'où cela peu venir. Je sens une gène derrière l'oreille, en effet j'ai une piqûre. Un moustique semble m'avoir ciblé juste dans le muscle du coup ce qui provoque la même douleur qu'une crampe. Malgré tout cela nous décidons de partir en laissant nos sacs en consigne à l'hostal pour y passer une nuit de plus au cas où je ne sois pas bien. Le petit-dej est décevant : le café est une eau brune quelconque, pain et beurre seuls, pas de confiture, pas d'oeufs, pas de jus d'orange et les fruits sont des bouts découpés de pastèque, ananas et papaye. On aurait pu économiser 30 pesos. Un peu à la bourre, nous arrivons juste au Terminal pour monter dans notre bus. Nous sommes les seuls passagers. D'autres monteront plus loin. J'ai passé l'intégralité du trajet à essayer de dormir, sans succès. Les temps de parcours n'étant jamais très exacts, il est prêt de 11h quand nous entrons dans les ruines. Jeu de pelote et la fameuse pyramide, image de Chichen Itza, qui représente l'intégralité du système calendaire maya, sont les premiers monuments offerts à nos yeux. Un peu plus loin, ma dragonne d'appareil photo qui menaçait de rendre l'âme depuis un moment lâche en plein mouvement et l'appareil s'écrase par terre. Sans dégâts, heureusement. Nous prenons ensuite le sentier qui mène au Cenote, une cavité circulaire naturelle remplie d'eau qui symbolisait les portes d'entrés du monde souterrain. De nombreux sacrifices humains ou offrandes précieuses y étaient faites et les plongeurs-spéléologues-archéologues y font régulièrement des découvertes intéressantes. Je me fais remarquer à moi-même mon étonnement qu'il n'y ait pas de moustique sur ce site... juste au moment où un se pose sur ma jambe. Je reste tout de même un moment sur place en attendant Matthieu qui marchande, dans plusieurs petits étals que disposent les locaux au bord des chemins, des bibelots qu'il ne finira pas par acheter. Suffisamment de temps pour récolter quelques piqûres et me rendre compte que chacune est une torture, elle ne gratte pas simplement mais consumme tout mon pied. Je dois faire une réaction qui expliquerait mon état au réveil. Nous continuons la visite et arrivons à peine à la moitié du site quand... plus d'espace mémoire. Je regarde l'appareil, j'étais sur la mémoire interne. J'ouvre le compartiment : pas de carte mémoire. Je commence par m'imaginer que j'ai oubliée dans l'ordinateur à l'hostal. Puis je parcours les photos enregistrées. Toute la première partie avant le cenote n'y est pas. La carte a du être ejectée lors de la chute de l'appareil et je ne l'ai pas vu. Nous retournons sur place : rien. A l'accueil je demande les objets trouvés : rien non plus. A la fermeture à 17h on ramène les objets trouvés, me dit-on. Nous terminons notre visite après une petite pause déjeuner pour engloutir les pains-croissants achetés ce matin. Je suis loin d'être enthousiasmé par ce site qui doit intéresser les plus blasés selon le Lonely et qui vient d'être élu parmi les 7 nouvelles merveilles du monde. De beaux bâtiments certes mais peu d'explication sur la vie de tous les jours de ses habitants et l'impossibilité d'y pénétrer est assez frustrante. On peut escalader les marches d'un seul : l'Observatoire.


Temps : J+8
Après une discussion avec un jeun artisan maya, qui parcourt les ruines pour vendre son travail, à propos de son artisanat, des symboles représentés et de sa façon de reconnaître la nationalité des visiteurs à leur physique, nous sortons pour attraper le bus de 15h10. Un groupe de 4 filles belges attend également. Elles font le même trajet que Matthieu s'est fixé mais en deux semaines seulement ! Ouch ! Dur ! Comme nous elles prennent le bus de nuit pour Palenque ce soir. Enfin comme Matthieu. Il a changé d'avis, Villahermosa et le musée La Venta ne le tente plus, il préfère se baigner dans des sites de cascade autour de Palenque demain. Arrivfé au Terminal, nous achetons donc chacun nos billets puis de retour à l'hostal, ma première préoccupation est de me racheter une carte méoire. Je fais un certain nombre de magasins. Premièrement, trouver des magasins qui vendent des cartes mémoires. Deuxièmement que ce soient des memorystick qui sont les moins répandues. En fait je ne trouve qu'un adaptateur avec une MS Pro de 1Go, plus petit. Je compare les prix et je finis par acheter pour 430 pesos. Dans un premier lieu la gameboy moderne de Banamex n'accepte pas le paiement. Dans un second lieu, la même de HSBC non plus mais la caissière essaye ensuite la vieille machine où l'on glisse juste la bande magnétique et où l'on me demande la bonne vieille signature et là ça marche.
Je retourne à l'hôtel prendre enfin ma douche, un peu d'internet, une bière et nous sortons dîner à la Casa Frida Kahlo du nom de la plus célère artiste peintre mexicaine, un peu plus cher qu'à l'habitude (80 pesos le plat) mais excellent. Nous partageons Enchilladas de pollo avec le famaux Mole et Pechugas de pollo dans une fine sauce à la crème et au piment.
Avec tout notre bardas, nous retournons au Terminal de 1ère classe où Matthieu prend le bus ADO de 22h en compagnie des belges et je me rends ensuite à celui de 2ème classe pour le départ du mien pour Villahermosa qui part à 22h30 et doit mettre 12h contre 9h celui de 1ère classe. Deux précautions valent mieux qu'une, en plus de ma couverture qui m'a bien servi dans le TRT pour Chichen, je sors un pull de mon sac au cas où. Ce ne sera pas le cas. Ce deuxième classe, un autre TRT n'est pas climatisé, lui. La nuit se passera donc les fenêtres ouvertes, les sièges s'allongent très peu et il n'y a pas de lumière, moi qui comptait lire. Mais comme il est loin d'être plein, je m'insta&lle sur la banquette du fond. Je dormirai tout le trajet.

3 comments:

maman said...

Comme la dernière fois tu t'es décalé d'un J on est à J+8 là normalement...

Unknown said...

Oui et je vois que la malédiction des appareils photos poursuit la famille Delaplace...

maman said...

Eh oui ... Michel t'avait bien dit d'attacher ton appareil photo mais il avait pas précisé qu'il fallait aussi attacher la carte mémoire !
Quant aux moustiques là c'est Cécile qui t'avait prévenu qu'ils sont féroces ... Donc comme on dit un homme averti en vaut deux.